Vacances en Yougoslavie : 1972
En 1972, hier donc, nous avions 21 ans. J'avais pour passions les voitures et les voyages. Ca tombait bien puisque je possédais une vieille Coccinelle et Nicole n'avait jamais eu la chance de voyager plus loin que la côte belge.
A cette époque il fallait passeport et visas pour se rendre dans les pays de l'Est et le plastique des cartes de crédit n'avait pas encore été fondu. Traveller's Cheques obligatoires sinon c'étaient les liasses de $ dans la poche donc un minimum d'anticipation était de mise.
Finalement Dubrovnik en Yougoslavie (de nos jours Croatie) fut notre objectif principal, le reste fut improvisation.
J'ai scanné quelques unes des photos de cet album vieux de 43 ans.
Graz en Autriche fut notre permière escale après 800 km d'autoroutes allemandes. Le lendemain nous campions à Vienne. Entre autres nous y avons visité le chateau de Scönbrunn et le parc du Prater.
Aussitôt arrivés en Yougoslavie, changement de décor ! L'opulence de l'occident s'arrêtait clairement aux postes frontières du rideau de fer et l' "autoroute" yougoslave avait bien peu de ressemblances avec les autobahn que nous venions de quitter
Jajce, de nos jours en Bosnie-Herzegovine. La cascade.
Nous avons ensuite emprunté des pistes de montagne (pour un amateur de rallye ce sont des moments qu'on n'oublie pas, voyez ce décor !) pour rejoindre Mostar, ville qui a bien souffert pendant la guerre de Bosnie dans les années '90. Le vieux pont a été détruit puis reconstruit "à l'identique".
Nous avons enfin rejoint notre but initial, la jolie Dubrovnik.
Le tourisme n'était vraiment pas développé à l'époque et dans les petites criques alentour les petits ports de pêcheurs étaient quasiment désertés. Un régal tant l'eau y était limpide, chaude et calme... Mais le soleil était injtraitable.
En remontant vers le nord en longeant la côte nous avons fait une petite incursion sur l'île de Hvar où il ne pleut paraît-il que quelques jours par an. Nous n'avons pas attendu le pluie salvatrice.
Plitvice et ses nombreux petits lacs se déversant en cascades les uns dans les autres.
Des gitans montreurs d'ours
La côte Dalmate, un camping de rêve où nous étions les seuls campeurs, les pieds dans l'eau et sous des pluies d'étoiles filantes le soir venu.
Nous repassons à l'Ouest à Trieste puis escale à Venise.
Nous décidons ensuite de traverser le col du Grand Saint Bernard pour rendre une visite surprise à nos cousins suisses à Fribourg
Qu'y a-t-il entre Fribourg et Liège ? Paris bien sûr !
Au final, 10.000 km et 4 semaines inoubliables (la preuve !) prémices à bien d'autres aventures et quelques dizaines d'années de vie commune pleines de si bons moments qui, je l'espère, sont loin de se tarir.
A suivre . . .